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Interview Lysto : « trouver ce que l’on est et pas se forcer à devenir. »

Interview Lysto : « trouver ce que l’on est et pas se forcer à devenir. »

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Lysto, comment ça va ?

Ecoute ça va bien, un bel été en perspective !

Pourquoi Lysto ?

Alors en fait ça vient de mon prénom qui est Calixte et ce prénom existe également en Italie, c’est Calisto. Je n’ai pas d’origine italienne mais on allait souvent en Italie en famille et du coup ça m’avait donné le diminutif de “Listo”. J’ai rajouté un Y pour faire “gang” (rire)  et pour éviter d’avoir le même blase qu’un grille pain bad game dans les magasins Boulanger (rire)

Depuis combien de temps es-tu dans ce foutu Game ?

J’ai vraiment commencé à écrire lors d’un voyage en Amérique du Sud, en 2010. Des fois on se tapait des grandes rouilles et j’avais un carnet (on avait pas pris de portable, tablette, ordi etc), alors j’écrivais des petits trucs, en rimes ou pas… 

Ensuite quand je suis rentré en France, il y a eu un décès dans la famille et là, le besoin d’écrire s’est amplifié.

J’écoutais beaucoup de rap, et les rimes sortaient toutes seules. Un ami un peu musicien m’a fait poser sur une instru Youtube et PAF ! Ça fait un rappeur ! (rire)

Pourquoi t’es tu tourné vers le rap en particulier ?

La première nécessité c’était de s’exprimer, d’une manière ou d’une autre. De vider mon sac, mes émotions, mes ressentis. De faire remonter tout ça des tripes, pour vivre mieux ensuite. 

De le faire facilement, sans devoir trop se prendre la tête. Un texte, une instru youtube dans sa chambre et c’est parti, on peut le faire !

Quand on était dehors il fallait juste un portable et une enceinte et on pouvait freestyler des heures. 

C’est comme le foot. Pour jouer t’as besoin d’un ballon, d’une surface plus ou moins plate avec quatre sac à dos ou n’importe quoi pour faire les cages et c’est bon ! En plus les règles sont simples ! 

Je pense que ce sont des disciplines que tu peux faire de manière assez autodidacte, c’est pour cela qu’elles sont aussi répandues. Elles sont plutôt simples d’accès et tu peux les pratiquer sans  grandes connaissances théoriques en la matière (tactique sportive ou musicale).Tu peux assez rapidement jouer et prendre du plaisir. Tout simplement.

 

C’est cette simplicité d’accès qui a énormément joué pour moi. De toute façon, à l’époque j’aurais été incapable de suivre un cours de théâtre, de faire du montage vidéo, ou de me poser pour peindre une toile. 

Il fallait que je bouge partout, et le rap m’a accompagné. 

Aujourd’hui le moyen d’expression c’est toujours le rap, accompagné d’un visuel.

 

Et puis j’suis un grand fan de rap. Je trouve que depuis longtemps c’est là que réside la poésie, la beauté des mots. 

Avant il y avait Brel, Brassens, Léo Ferré, Aznavour, Souchon … c’était dans la chanson française que résidait la poésie. Aujourd’hui on a Kery James, Nekfeu, Jul, Damso, Lomepal, Niro etc.. C’est dans le rap que tu trouves la nouvelle poésie, les textes qui foutent des frissons, qui transmettent des émotions fortes. Sans manquer de respect à ces artistes, aujourd’hui on ne peut pas comparer le niveau de texte d’Akhenaton avec celui de Florent Pagny ou Vianney. Ce n’est pas possible. Pagny et Vianney sont de bons musiciens mais pour ce qui est des textes c’est assez léger..  Le rap ça reste pêchu, c’est encore pas tout lisse… Pour le moment

On parle régulièrement du lien rappeur-beatmaker. La plupart de tes clips ont été réalisés par Faiz. Veux-tu nous parler de cette connexion son-image?

J’ai du mal à sortir des morceaux sans visuels, sans clips. J’adore mettre en image les émotions présentes dans le texte ou la musique. C’est super intéressant, c’est le même processus que pour le texte. Il s’agit de mettre ses tripes, ses tourments ou ses émotions à l’image. Une fois qu’elles sont enfermées dans le cadre, je les sens moins présentes en moi et je suis plus serein. Et c’est trop agréable de voir comment tout ça ressort par le son mais aussi par l’image. 

Oui j’ai fait tous mes clips avec Faïz Mainty, c’est un clippeur de fou et nos collaborations fonctionnent bien. 

Ce que j’aime avec Faïz c’est qu’il y a toujours de la place pour capter l’instant. C’est super important. Ca veut dire qu’une fois qu’on a balisé le terrain et qu’on a nos gardes fous (lieux, idées de scènes, participants) le reste est donné par ce qu’il va se passer sur le moment. On laisse beaucoup de place à l’instant, il y a beaucoup de spontanéité et ça a toujours rendu de très belles choses. 

Si tout était trop écrit, prévu et millimétré à l’avance, je pense que ça m’embêterait. Faut laisser de la place à ce qui va se présenter. Par exemple, sur un des derniers clips, quand je suis en camisole dans une rue fréquentée du centre ville, on ne sait pas ce qui va se passer, quelles interactions il va y avoir avec les passants, comment je vais me comporter, quelles choses annexes vont se présenter à l’objectif etc.. C’est ça qui est bon et qui va donner au clip du caractère. Un peu comme du théâtre de rue en fait, le rendu dépend aussi de l’environnement. 

Une fois que tu as le cadre (ce que tu veux faire passer dans ton clip)  tu peux t’amuser et tenter des trucs à l’intérieur de ce cadre. 

Faïz il a clippé des grands noms, ses clips sont incroyables, il est très pro mais c’est avant tout un homme de terrain, un autodidacte. Il transforme et travaille ce qui se présente à lui. Il arrive sur un lieu, il observe et il en fait une dinguerie. Pas besoin de parler 4H au téléphone trois semaines avant le tournage.  

On peut voir un tournage comme une composition, un match, et sur le moment on fait tout pour rendre la meilleure partition possible.

Artiste d’un côté, animateur d’ateliers de l’autre, peux-tu nous parler de cette seconde casquette ?

Oui, de formation je suis Éducateur Spécialisé, donc dans les métiers du social, du lien à l’autre. 

La plupart de mes études ont été tournées autour de la place de l’art dans l’accompagnement social. J’ai déjà pu mener quelques ateliers d’expressions dans le cadre de mes fonctions. Mais là aujourd’hui en tant qu’artiste, je commence tout juste à mener mes premiers ateliers conçus et menés par moi-même, en tant qu’artiste. C’est très intéressant, on verra ce que ça donne

Est-ce que ton expérience t’a poussé à aborder le sujet de la santé mentale dans tes musiques ?

Oui clairement. Aussi bien mes expériences personnelles et professionnelles que la vie en général, ce que j’observe quand je suis dehors. 

Mes expériences personnelles car ça m’est arrivé comme tout le monde de ressentir des difficultés psychologiques, d’avoir besoin d’un soutien, de parler, d’analyser. Les dépressions, les burn-out et les troubles anxieux sont des choses très présentes dans notre société et je pense qu’il faut en parler et encourager les gens à demander de l’aide. Car si on ne fait rien, qu’on se replie sur soi ou tente de faire diversion avec des mécanismes de déni, de mises en danger comme de fortes consommations d’alcool ou de drogues alors on peut aggraver la situation et dériver sur des pathologies plus prononcées. 

 

J’ai l’impression que ça devient de moins en moins tabou de dire “je vois un psy”, “j’ai des troubles anxieux” ou “ j’ai fait une dépression ” et c’est bien ! Il ne faut  plus que cela soit perçu comme une faiblesse. Selon moi, ce genre d’état vient simplement nous signifier qu’il faut entamer un processus pour mieux se connaître. La force réside dans la capacité de se comprendre. 

 

Mes expériences professionnelles m’ont aussi poussé à parler de santé mentale dans mes textes car j’ai travaillé auprès de personnes en grande souffrance psychique. Ce qui m’a sauté aux yeux c’est d’abord leur manque de liens, d’affections et de considérations dans la société. On ne les regarde pas, on en a peur, car ils représentent ce qui pourrait être la “mauvaise version” de nous même. Au fond, on sait que tout ça n’est pas si éloigné de nous. 

Je ne suis pas sûr que l’on puisse se rétablir dans un monde qui n’ose pas nous regarder dans les yeux. 

 

Ensuite d’un point de vue général, je crois qu’il ne suffit pas d’être un grand chercheur en sciences humaines pour remarquer que la santé mentale de la population se dégrade pas mal depuis plusieurs années. La dernière fois j’attendais le train à la gare et je suis tombé sur le magazine “Marianne”, donc un média mainstream qui en « une » de couverture proposait une enquête sur la santé mentale des français et sur la dégradation du soin psychiatrique en France.

On y trouve des chiffres hallucinants : 10 % de la population (sur l’échantillon interrogé) déclarent avoir déjà reçu un diagnostic de trouble psychiatrique, psychologique ou d’addiction.

L’enquête rapporte qu’ entre 2015 et 2020,il y a eu 12 % de patients en plus qui ont été pris en charge pour maladie psychiatrique et que par exemple, pour l’année 2021, la prise en charge de jeunes filles de 15 à 20 ans pour tentative de suicide a haussé de 45 % !! Y’a pleins de chiffres comme ça ! Quand tu lis ces rapports tu te dis qu’il y a quelque chose à faire.* Selon moi c’est pas très étonnant vu le contexte : dérèglement climatique, pandémie, guerre en europe, hausse de la pauvreté, montée de la violence sociale et baisse de la solidarité.. Les gens ressentent une pression. Je connais très peu de personnes qui peuvent affirmer qu’elles sont optimistes pour l’avenir en l’état actuel du monde et de nos sociétés. L’expression “on va dans le mur” est devenue monnaie courante !! Comment une population peut se sentir bien dans ce contexte, n’y a t’il pas des risques de décompensation collective? 

Donc y’a plein de choses à réinventer pour aller mieux, et je pense qu’on ne peut rien attendre de ceux qui gouvernent actuellement car ils s’acharnent à faire tenir debout un système qui de toute façon arrive à son terme. Des fois il faut se laisser tomber et reconstruire quelque chose de nouveau et de beaucoup plus vertueux. Il faut prendre soin de nous et prendre soin des autres. 

Comment est-ce que la musique contribue à la sensibilisation des maladies mentales ? Par le biais du processus artistique ?

Je crois que cette problématique est présente dans la musique depuis très longtemps, « Requiem pour un fou » de Johnny Hallyday, “spécial” de Laylow, “slim shady” d’ Eminem, “dans ma paranoïa “ de Jul, « Beau la folie » de Lomepal etc.. Pleins de morceaux et de clips y font référence, et de plus en plus.. 

Puis il y a beaucoup d’artistes qui sans le dire vraiment parlent un peu de leurs “pathologies” et de leurs “démons”, de leurs difficultés en termes de santé mentale. 

Même dans des textes et des visuels qui ne visent pas directement à cela, on peut le ressentir : un mec qui rap qu’il met de la Codéine dans son Sprite pour pas penser au lendemain nous parle clairement et sans détours de ses souffrances…

Freeze Corleone dans la chason « Drill Fr Part 4 » en feat avec Gazo dit clairement “dans les pockets j’ai la kichta, le lin, les antidépresseurs et les calmants”  Sacré cocktail (rire) !! N’empêche qu’en le disant, il porte clairement ses couilles !! 

Le dire fait déjà partie de la guérison. Après l’enjeu c’est de comprendre et d’analyser collectivement pourquoi y’a autant de mal être ou autant de comportements autodestructeurs dans la population et réfléchir ensemble comment retrouver quelque chose de vertueux pour sortir un peu du morbide. Ce n’est pas chose facile, le morbide c’est la solution de simplicité, c’est là où y’a le moins de pression. Si tout est foutu on a pas la pression de réussir ou de bien faire.. “De toute façon c’est impossible tout est foutu !!”  On s’arrange bien souvent avec cette logique pour rester immobile.. 

En tant qu’artiste, remarques-tu une évolution de la perception des maladies mentales dans la société ? Et auprès de l’industrie musicale ?

En tant qu’artiste pas vraiment mais en général je trouve qu’on en parle plus.Par exemple, j’ai remarqué que les jeunes générations (18-25 ans) en parlent beaucoup sur les réseaux sociaux. Y’en a certains qui expliquent leur parcours de soin, et parlent de leurs pathologies. De plus en plus de gens parlent ouvertement du fait qu’il vont voir un psy ou un psychiatre. Y’a un tabou qui saute et c’est super. Les soucis de santé mentale ne sont plus forcément vus comme une faiblesse et les gens atteint de troubles psy ne sont plus forcément considérés comme des fous à lier  qu’il faut laisser en marge de la société. Y’a une libération de la parole comme sur pleins d’autre sujet et c’est une bonne chose 

La folie fait moins peur et de nouvelles normes sociales laissent place à la bizarrerie. Ça ne plaît pas à tout le monde, mais aujourd’hui on peut un peu plus laisser s’exprimer notre côté foufous. Avant la rigidité sociétale (Travail, Famille, Église) était plus forte et on acceptait moins les débordements. En tout cas c’est ce que je ressens.

A travers tes ateliers, dans quelle mesure l’écriture et la musique servent-elles de moyen d’expression ? Constates-tu une évolution pour ces personnes ?

J’ai pas encore assez expérimenté cela pour répondre à ça profondément mais ce que je crois c’est que l’art sous toutes ses formes peut favoriser la guérison de trouble psy et l’épanouissement d’une personne. L’art peut avoir une fonction thérapeutique pour accompagner un deuil, une séparation, un épuisement mental etc . 

Je pense que par le processus créatif on peut sublimer et transformer ce qui nous tourmente. Que l’on peut adopter nos “démons” pour  les comprendre et mieux vivre avec. 

L’art permet de donner une forme à ce qui nous hante, ce qui reste bloqué dans nos têtes : ces pensées brumeuses et abstraites qui nous parasitent et freinent nos épanouissements. 

Le fait de les sortir de nos esprits pour y donner une forme (une toile, une danse, un texte, une sculpture etc..) permet de rendre concret et palpables ces “ démons”, de les fixer sur un support. De cette manière, ces pensées parasites, abstraites et menaçantes deviennent visibles, matérialisées et beaucoup plus concrètes. 

Alors on peut les regarder, les écouter et surtout s’en débarrasser. Ce qui est sur ma feuille, sur l’instru, et dans mon clip n’est plus dans ma tête. On peut aussi bien leur donner du poids que les rendre plus légers, voire même s’en moquer (rire)  

Enfin mettre son œuvre à disposition des autres vient clore le processus. De cette manière, les choses mises dans cette œuvre ne nous appartiennent plus vraiment: Qui veut pourra s’approprier le texte, la peinture, la sculpture, le rapporter à son expérience  et y donner le sens qu’il souhaite. Ce n’est plus qu’à moi, qu’un produit de mon mental. C’est ce que j’appelle la “désidentification”, c’est assez libérateur.

Tes derniers clips traitent principalement de la santé mentale. Quels sont les défis auxquels tu es confronté lorsque tu abordes des sujets aussi sensibles ? Penses-tu risquer d’être moins « mainstream » (moins constellation music quoi) moins écouté ?

Je crois que le sujet de la santé mentale est présent partout, il n’est juste pas exposé de la même manière.. 

Je me pose pas trop la question mainstream ou pas, des fois j’écoute et vois des clip grave commercial (comme on dit) et je me dit “ waaaaaaaa, j’aimerais trop faire pareil “ et puis des fois je vois un clip à l’ancienne (faut pas croire que c’est moins technique) avec un boom baap, quelque chose de plus underground et je me dis “waaaaaaa j’aimerais trop faire un truc dans le style” haha 

En gros moi j’m’en fous, j’essaye de coller au message que j’ai choisis. Si je veux parler de santé mentale ou faire passer un message concernant un sujet qui m’anime, je pourrais autant le faire version Furax Barbarossa ou version Jul. J’aime les deux, pourquoi choisir ? 

Le but c’est de s’accorder, pas de faire des clans.

Quels messages souhaites-tu transmettre à travers tes morceaux ? Quel impact espères-tu avoir ? 

Le message que j’aimerai transmettre c’est que c’est en parlant des choses qu’on peut les résoudre.  Qu’on a plein de choses à réinventer aujourd’hui et que c’est chouette ! 

Comme je l’ai dit plus haut, je pense qu’on est dans un système à bout de souffle et qu’on va être confronté à une obligation de changement, donc il va y avoir plein de choses à réinventer et franchement c’est excitant. A nous les jeunes générations de prendre le pouvoir !

As-tu un rêve/objectif que tu souhaiterais atteindre en lien avec la musique ?

Je sais pas trop s’il est propre qu’à la musique, en gros c’est juste se sentir bien, à sa place, sans forcer. Et d’un point de vue purement musical, des fois je rêve de monter une structure qui mutualise les moyens de productions (Studio, Ingé sons, réalisateurs, média etc..)  pour aider ceux qui débutent ou qui galèrent à trouver des lieux réglo pour produire. 

Comment vois-tu ton développement dans les prochaines années ?

La priorité c’est de me sentir bien et aligné, faire ce que j’aime là où j’aime le faire. D’être naturellement satisfait. La vie c’est trouver son Ipséité : trouver ce que l’on est et pas se forcer à devenir … 

Devenir autres choses, influencé et faussé par la “commande” sociale et la comparaison aux autres. De base, on ne se connait pas vraiment, il faut apprendre à se connaître. Et on peut découvrir de sacrées choses.. On peut se rendre compte qu’en vivant de pas grand chose dans des endroits calmes on peut se sentir plus “entier”, en accord avec “nous même” et plus heureux qu’en recherchant la reconnaissance des autres à travers le succès professionnel et la beauté apparente. Ça demande beaucoup d’effort de l’admettre. Un effort d’indépendance.. Pas facile.. 

 

Pour ce qui est de la musique spécifiquement  j’en sais sincèrement rien. Ce qui est sûr c’est qu’il me faudra toujours un moyen d’expression quel qu’il soit, c’est un besoin. Même si c’est crieur public dans un village de 10 habitants, il faudra un truc (rire)  avec toujours cette volonté de poser certains sujet sur la table et d’avancer ensemble.

* Source: Magazine Marianne n°1337 du 27 octobre au 2 novembre 2022

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La 18ème édition des Authentiks de Vienne sera inoubliable !

La 18ème édition des Authentiks de Vienne sera inoubliable !

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Les Authentiks sont de retour cette année à Vienne, avec une programmation de grande classe. Prenant place dans l’historique Théâtre Antique, le festival promet d’offrir une dix-huitième  édition inédite les samedi 24 juin & mardi 18 juillet 2023.

les authentiks Vienne

Samedi 24 juin : Sofiane Pamart & Chilla affichent COMPLET

La première soirée du festival, qui aura lieu le samedi 24 juin, est déjà sold-out ! Les plus chanceux découvriront les shows du compositeur Sofiane Pamart et de la grande Chilla.

Co-produite avec Le Théâtre Antique de Vienne et le Bazar, la venue de Sofiane Pamart ravie les rhônalpins. Cette soirée mettra également en lumière une artiste incontournable de la culture hip hop : Chilla, qui surfe sur son dernier album Ego.

Les deux têtes d’affiche ont par ailleurs collaboré sur le magnifique titre
Sonatine, véritable invitation à se sentir libre et vivant. En espérant le vivre en vrai, vous pouvez vous attendre à une expérience exceptionnelle.

Mardi 18 juillet : ZKR, Djadja & Dinaz, Skia, Favé pour un shot de pur rap.

Les Authentiks et Mediatone vous donnent également rendez-vous le mardi 18 juillet pour une deuxième soirée pleine de surprises ! Difficile de résister à un line-up de cette envergure.

Un des duo les plus réputés du rap français avec Djadja & Dinaz, un patron incontournable du freestyle avec ZKR ainsi que deux étoiles montantes de la scène émergente avec Skia & Favé !

Les shows risquent bien d’être exceptionnels. Il n’y a pas une seconde à perdre : réservez dès maintenant vos pass en cliquant sur billetterie.

Une édition inoubliable et un confort assuré !

Outre les performances artistiques exceptionnelles, l’équipe des Authentiks a mis en place cette année un service de navettes de transport pratique pour permettre aux festivaliers de se rendre sur le site en toute facilité.

Les navettes feront les trajets ALLER/RETOUR entre Lyon et Vienne sur la soirée du 18 juillet uniquement.

Pour plus d’informations sur la programmation, les billets et les détails pratiques, rendez-vous sur les liens ci-dessous :

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Tsew The Kid annonce « On finira peut-être heureux ».

Tsew The Kid annonce « On finira peut-être heureux ».

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Tsew The Kid a annoncé son nouvel album « On finira peut-être heureux » qui sortira le 23 juin prochain et disponible en précommande.

Le rappeur parisien Tsew The Kid sort son troisième le 23 juin prochain. Cet album composé de 15 titres et sera intitulé « On finira peut-être heureux ».

Cela faisait plus de deux ans que Tsew The Kid n’avait pas sorti de projet depuis « Ayna » sorti le 26 mars 2021. Récemment, il a sorti le morceau « Messe-basse » afin de donner un avant goût du projet.

Le rappeur parisien était retourné sur ses terres natales à Madagascar durant la création d’un des sons qui figurera sur son nouvel album ou il avait été suivi par Brut.                                                                              Concernant des potentiels featurings, le rappeur n’a pas encore annoncé sa tracklist. Cependant l’album est disponible en précommande ici

Crédit photo: Tsew The Kid 

Sa musique

Tsew est signé dans le label Panenka Music. Sa musique est un mélange de plusieurs influences autant dans son style que par les artistes. Pour son style musical, on lui accorde plusieurs genre qui sont le rap, le RnB ou encore le Hip-Hop. Pour les artistes qui l’ont influencés, il parle principalement de Kid Cudi, Bruno Mars pour les américains et de Oboy et Ateyaba en France.

Dans la plupart de ses textes c’est l’amour qui est évoqué car dans une interview qu’il avait donné pour Le Monde en 2019, il explique que « c’est la base d’un être humain, des relations et des interactions ».

 

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Interlude lance une galerie d’art autour du rap 

Interlude lance une galerie d’art autour du rap 

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Jeudi 8 juin, le média Interlude a annoncé le lancement d’une galerie d’art autour du rap. D’abord seulement digitale, elle sera aussi physique à Paris le 21 juin.

Depuis quelques années, de plus en plus d’initiatives naissent pour faire du rap un art reconnu. Le studio Papa Shango à Bruxelles, créé par Isha et visible depuis la rue, en est un exemple.

La première cérémonie des Flammes, qui a été un succès, en est la meilleure représentation récente.

Hier, le média Interlude a lancé un autre projet qui vise à mettre de la lumière sur la culture rap. 

Une galerie d’art, d’abord digitale, qui rassemble toutes les œuvres de la communauté du média. Divisée en plusieurs catégories (peinture, 3D, Digital art, typographie, photographie, figurines plastiques…), cette galerie rassemble des œuvres au style très différent.  

 

Des œuvres unies autour d’une thématique : le rap et les rappeurs. Des remix de covers d’albums, des photographies de concert, des créations humoristiques… La variété est là. 

 

Déjà disponible sur le site d’Interlude en digital, le média lancera une galerie physique prochainement ! A Paris, le 21 juin pour la fête de la musique, dans un lieu encore inconnu, le public pourra découvrir toutes ces œuvres. 

Un musée éphémère consacré au rap : c’est ce genre d’initiatives qu’on aimerait encore plus voir dans le milieu ! Restez connectés pour découvrir le lieu et allez checker la galerie digitale. 

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Deezer annonce la quatrième édition de «La Relève »

Deezer annonce la quatrième édition de «La Relève »

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Ce mardi 6 juin, la plateforme de streaming Deezer a annoncé la quatrième édition de « La Relève », qui sortira le 12 juin.

Nous aurons le droit à une quatrième édition de la mixtape « La Relève » le 12 juin prochain. Voici les 12 artistes présents sur le projet : HOUDI, Winnterzuko, Lafleyne, JEY BROWNIE, BabySolo33, Genezio, Kay, Rapi Sati, MAlty 2BZ, Angie, Kamas Skuh et Skia.

Ce mardi 6 juin, la plateforme de streaming Deezer a annoncé la quatrième édition de "La Relève", qui sortira le 12 juin.
@raplume sur Twitter

L’objectif principal est de mettre en avant le futur du rap français.

Après deux éditions en 2019 et une en 2020, Deezer renouvelle pour la quatrième fois sa mixtape « La Relève ». Ces projets ont permis à de nombreux rappeurs d’être sur le devant de la scène rap hexagonale et d’avoir une carrière telle que nous la connaissons aujourd’hui. On peut citer des artistes tels que Ooy, Diddi Trix, Laylow, Zkr, Lala &ce, Bolémvn ou encore Kodes.

L’idée de la plateforme Deezer est de mettre en lumière le futur de la scène rap francophone, tout comme Raplume a pu le faire avec leurs EP « Talents ».

Chaque année, une nouvelle vague de rappeurs apparaît avec leur propre style, qu’il soit futuriste, conscient ou égotrip. À travers les projets de Deezer, cette nouvelle vague trouve sa place au sein du rap français, comme l’explique le rédacteur en chef de « La Relève », Mehdi Maizi, lors d’une interview avec BACKPACKERZ. « Je leur ai dit que ce n’était pas très intéressant de faire un projet composé de reprises, donc je suis parti sur l’idée d’une compilation de titres originaux. Très souvent, ce qui a marqué l’histoire des compilations dans le rap français, ce sont les projets qui ont présenté une nouvelle vague; c’est le cas aujourd’hui ».

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Zamdane & ses amis pour SOS Méditerranée

Zamdane & ses amis pour SOS Méditerranée

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Zamdane vient de dévoiler les invités qui l’accompagneront lors du concert caritatif pour SOS Méditerranée, qui aura lieu le samedi 24 juin prochain. Sur l’Esplanade du J4 de Marseille. En partenariat avec les médias BooskaP Yard et Raplume, tous les bénéfices de cet événement seront reversés à l’association. Au programme de la soirée, 3 heures de show avec la participation de nombreux artistes et DJ.

Actuellement en phase de rémission après un accident de voiture survenu il y a quelques jours, Zamdane a révélé les invités qui participeront au concert caritatif en faveur de SOS Méditerranée. Au programme : Bekar, Capitaine Roshi, Deen Burbigo, Di-Meh, Hatik, L’As, Nemis, NES, Ratus, Rim’K, Slimka, Stony Syone, Tif et TK qui ont tous répondu présents pour cet événement. De plus, un DJ set sera assuré par le collectif Tue l’Amour.

 

Les billets sont disponibles à la vente depuis aujourd’hui au prix de 15 euros sur le site sos.inevents.fr. Il est important de rappeler que tous les bénéfices de ce concert seront reversés à l’association qui œuvre depuis 2015 pour sauver des vies et mettre fin aux naufrages en mer Méditerranée.

Affiche du concert caritatif
@Zamdane sur Twitter

Zamdane n’en est pas à son coup d’essai

En effet, en février 2022, le rappeur marseillais avait déjà organisé plusieurs événements dans tout Marseille, une semaine avant la sortie de son album « Couleur de ma peine ». Ces événements comprenaient des ventes de t-shirts, des repas ainsi qu’un concert. Grâce à ces initiatives, Zamdane avait réussi à récolter près de 14 000 euros au profit de l’association.

« 23 489 personnes ont disparu en Méditerranée depuis 2014. Plus de 2 000 rien que l’année dernière. En tant que Marocain, en tant que Marseillais, mais surtout en tant qu’être humain, je ne peux pas rester insensible« , avait-il déclaré à SOS Méditerranée, exprimant ainsi sa motivation et son engagement.

Très touché par cette cause, Zamdane continue d’utiliser sa notoriété pour aider ceux qui en ont besoin et sera donc de retour ce 23 juin.

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« Time Out Vol 2 » disponible le 9 juin 

« Time Out Vol 2 » disponible le 9 juin 

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Sto vient d’annoncer la sortie de son album « Time Out Vol 2 » après la sortie du volume 1, le 24 novembre 2022.  Le projet du Lillois sortira la 9 juin. 

Dans une semaine sera disponible le deuxième album du rappeur Sto. Après avoir sorti en 2022 « Time Out Vol 1 », il annonce « Time Out Vol 2 ». Le projet contiendra 10 titres dont deux featurings : Wallace Cleaver et Prinzly. 

@plus33rap sur Twitter

Son ADN : l’énergie propre à lui

Sto fait son apparition dans le rap en 2021 avec son premier titre sur Spotify : Brazilia. Depuis le rappeur a multiplié les freestyles « Jersey Drill » allant du 1 jusqu’au 5 sorti très récemment, le 27 mars 2023. C’est en 2022 qu’il décide de sortir son premier album solo « Time Out Vol 1 ». Un projet de 10 titres dont un son avec une prod de Lowonstage. 

Grâce à sa vision artistique inspiré par des genres tels que la trap et l’électro, le rappeur originaire de Lille est en train de se faire une place dans l’industrie musicale française. La force première de Sto est la capacité à rassembler divers publics grâce à des rythmes futuristes et des mélodies accrocheuses. Depuis quelques années, il arrive a se démarquer à travers ses différents projets comme son album et ses freestyles « Jersey Drill » ou encore grâce ses concerts dynamiques. A noté que Sto sera en représentation aux Ardentes. 

Grâce à son énergie unique propre à lui, Sto a trouvé une formule indédite qui a tout pour faire de lui l’artiste de demain.  

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JMK$ annonce l’album « South Baby »

JMK$ annonce l’album « South Baby »

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JMK$ vient d’annoncer sur ses réseaux sociaux la sortie de son prochain projet intitulé « South Baby », pour le 2 juin prochain. Composé de 14 morceaux dont des featurings avec Freeze Corleone, Ashe22, Khali, S.Teban ou encore Ben.C. Avec South Baby, JMK$ signe son huitième projet et continue son ascension.

Au cours des dernières semaines, JMK$ à débuter la promo du projet en dévoilant les trois premiers extraits : « DSF », « Pret à gagner » et « Extendo » ft Ashe22. Desormais lancé, le public attendent davec impatience la sortie de « South Baby », prévue pour le 2 juin prochain.

Figure emblématique de la trap alternative, JMK$ ne cesse de repousser les limites de son univers musical à travers ses projets. S’inspirant largement de la scène américaine de New York et d’Atlanta, le rappeur s’était initialement fait connaître grâce à SoundCloud, à l’instar de nombreux artistes de sa génération. Aujourd’hui, il occupe une place de choix sur le devant de la scène musicale.

Pour assurer la direction artistique de « South Baby », JMK$ a fait appel à Fifou et au collectif Blakhat, reconnus pour leur travail remarquable avec des artistes tels que Freeze Corleone, Ashe22 ou Lyonzon. Tous œuvrant dans le même univers musical proche, apportant une touche cohérente à l’ensemble du projet et des featurings.

Avec ces collaboration prometteuse et une approche artistique soignée, JMK$ semble prêt à conquérir de nouveaux horizons et à offrir à son public un projet musical unique.

Tracklist du projet South Baby de JMK$
Tracklist du projet South Baby par Collectif Blakhat & Fifou
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Nouvelle école saison 2 : mon top 10 des sons des artistes de la série 

Nouvelle école saison 2 : mon top 10 des sons des artistes de la série 

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Coelho, Josué, Slkrack, Nayra… découvrez mon Top 10 des sons des rappeurs de Nouvelle Ecole Saison 2 sur Netflix !

La dernière partie de la série événement de Netflix est sortie hier, annonçant le grand gagnant qui repart avec 100k dans la poche et un énorme boost de visibilité. Ce dernier, Yuz Boy, est visé par une plainte pour viol, sortie mardi par BFM TV. Nous n’évoquerons donc pas son travail artistique. 

 

Pour revenir sur cette deuxième saison pleine de polémiques, on va aborder le gros point d’amélioration par rapport à l’année dernière : la présence d’artistes aux identités fortes. Loin des produits marketings tout cuits comme Fresh Lapeufra, qui est passé d’un sosie de Naza (vidéo ci-dessous) à un sosie de Niska pour la série. 

Cette année, des rappeurs avec une vraie proposition artistique se sont dégagés. Je suis allé streamer tous leurs projets. Je te propose ici ce qui m’a le plus fait kiffer, libre à toi d’aller doser ça !

Top 10 : mon classement

Numéro 10 : WarEnd - Naissance

C’est l’artiste qui a peut-être le plus profité de l’exposition de Nouvelle École en termes de chiffres pour le moment. Son profil original et sa sortie lors de l’épreuve des battles rappelle logiquement BB Jacques. Pour moi, je le mets à la dernière place du classement car j’ai pas vraiment accroché au délire “une part sombre et une part de lumière” vu et revu. L’originalité ne se décrète pas, elle se prouve dans les propositions et pour moi, c’est encore à travailler. Néanmoins, ce son “Naissance” m’a accroché avec un refrain qui rentre bien tête, une explosivité agréable malgré des couplets rappés un peu faibles.

Numéro 9 : Nayra - Shada

L’artiste du 93 est une des nouvelles injustices de la saison 2. Dès les premières auditions, elle se fait éliminer pour des raisons douteuses : ZED, chargé de conseiller Niska lâche une remarque misogyne avant de préférer Bayass, pote de Slkrack avec qui il a déjà enregistré un featuring. Sa performance était nettement au-dessus de celle de Bayass et par ce son, Shada, elle nous dévoile toute sa palette. D’abord agressive dans un style egotrip, elle change de prod à mi-morceau pour mêler chant et rap sur des paroles un peu plus personnelles.

 

Numéro 8 : Comme1Flocon - Designer

T’as pas vu Comme1Flocon dans la saison 2 ? C’est normal, il a été coupé au montage ! Le rappeur suisse l’explique dans cette vidéo. 

L’artiste serait venu avec une performance scénique folle, fidèle à la scène suisse. Mais le jury lui a reproché ses influences américaines qui ne “colleraient pas au marché français”. Sa performance ne passera même pas sur la plateforme de streaming pour des raisons énigmatiques. 

Sur ce son sorti il y a plus de deux ans, Comme1Flocon surfe sur une prod wave autour d’un univers visuel très particulier. En attendant de nouveaux morceaux et surtout une tournée qui fera taire les critiques du jury !

Numéro 7 : Rethno - Meilleur

Rethno était un des outsiders de cette saison. Le rappeur autoproclamé “à l’ancienne” s’est fait sortir à l’étape des cyphers. Originaire du Nord, il possède une excellente technique couplée à des paroles bien imagées. Sur ce son “Meilleur”, il nous offre même une belle mélodie qui ajoute un joli refrain à cette recette ! 

Numéro 6 : Elso - Come on

Elso était peut être la personnalité la plus attachante de ce deuxième opus. Avec ses difficultés à tenir un micro et son sourire angélique, il aura fait voir une authenticité qui a beaucoup plu au public. Au niveau musical, il sait aussi se démarquer. Avec une voix originale, Elso découpe de manière très parlée avec beaucoup de mimiques qui ajoutent à son charisme.  

 

Numéro 5 : DAU - Shawn Michaels

Là, on entre dans le vif du sujet. DAU fait partie des artistes qui sont allés le plus loin dans la saison, enchaînant les bonnes performances. Il a notamment graillé Naps sur son propre son “Vamos” lors de l’épreuve des featurings. 

Sur son EP “2CB” sorti récemment, il nous envoie un style agressif à l’ancienne. Le DMX du 91 est notamment très efficace sur ce morceau “Shawn Michaels”. 

Numéro 4 : Lpee -Samsonite

Lpee aurait largement pu passer jusqu’à l’épreuve finale suite à sa performance en featuring avec Soso Maness sur Petrouchka. Avec son visage enfantin, le rappeur du 20ème arrondissement est en réalité un ancien du rap parisien. Membre du collectif des Tontons Flingueurs dans lequel on retrouve notamment Lesram, M le Maudit ou encore le défunt So Clock, il posait déjà il y a 7 ans sur le Grunt #27.

Sur son dernier EP “+33”, le son qui m’a le plus mis une claque est “Samsonite” : une drill façon West Coast bien originale. 

Numéro 3 : Slkrack - Goal

Slkrack était un des grands favoris de cette saison 2. Déjà connu du milieu avec des feats avec SDM ou Stavo, le rappeur de Porte de la Chapelle est finalement sorti lors de l’épreuve des battles à cause d’un texte un poil trop court. 

Dans son dernier EP “Crackito”, il continue de s’imposer avec des gros sons comme “Goal”. En plus de découper avec un style à faire peur n’importe quel passant, il apporte de la topline bien sentie. Signé sur le label de Doums “Frémont & Co”, Slkrack a un bel avenir. On peut aussi citer sur cet EP les très bons featurings “Paris BX” avec Isha ou “Grand Line” avec Le Juiice. 

Numéro 2 : Coelho - Un jour de moins

Coelho n’était pas non plus une découverte pour la plupart des connaisseurs de rap sur cette deuxième saison. Il rappe depuis 10 ans, a fait la première partie de Vald et a sorti de nombreux projets qui ont reçu un succès d’estime. Il faisait cette émission “pour briser le plafond de verre” pour reprendre l’expression de SCH. 

Pour l’instant, les chiffres de cette semaine montrent qu’il va sûrement réussir. Fort d’un parcours sans faute, il finit finalement deuxième. Son son “Soundcheck” est pour moi le meilleur produit au sein de l’émission. 

Et en ce qui concerne ses projets, beaucoup sont à retenir mais “Un jour de moins” est peut être le morceau qui représente le mieux son univers. 

(Allez streamez aussi Éternité sur son EP Vanités)

Numéro 1 : Josué - Ca fait longtemps

Eeet non, vous ne l’avez pas vu non plus dans Nouvelle Ecole. Présent au casting, Josué a aussi été coupé au montage pour on ne sait quelle raison. Cette nouvelle a déçu beaucoup de ses fans, moi le premier. 

Donc, malgré son absence, je lui offre la première place de ce top avec son titre “Ca fait longtemps”. Un flow atypique, une voix identifiable et une écriture fine : Josué avait tout pour conquérir l’émission. 

Il n’en est rien mais son dernier EP “Confessions” nous offre tout de même des belles pépites comme “Vue sur la mer” avec Chanceko. 

 

C’est la fin de ce top l’équipe ! J’espère que tu y as découvert des sons que tu vas saigner et compris quelques rouages de Nouvelle Ecole. Cette émission reste une bonne chose pour la culture mais elle doit certainement revoir ses critères de sélection, toujours aussi passéistes, pour progresser pour une troisième saison. 

 

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Raplume met la lumière sur des artistes émergents 

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Le média Raplume, qui couvre toute l’actualité du rap francophone, a annoncé la sortie de deux nouveaux projets. Le premier, intitulé « Talents Vol 1 », sera disponible ce vendredi 2 juin, suivi d’une semaine plus tard, le 9 juin, par « Talents Vol 2 ».

Raplume vient d’annoncer la sortie de deux nouveaux EP intitulés « TALENTS ». On retrouvera sur « Talents Vol 1 » : V2 Almz, JRK 19, La Kadrilla et 34Miuprhy. Quant au deuxième projet, qui sortira le 9 juin, il mettra en vedette trois artistes : Gemen, Baby Neelou et DMS.

L’objectif de ces deux projets est simple pour le média français, comme l’indique leur nom, « TALENTS », Raplume souhaite mettre en avant des talents du rap d’aujourd’hui et de demain, dans un contexte francophone. Ils ont donc choisi sept artistes de la nouvelle génération.

@raplume sur Twitter

Deuxième projet en un an pour Raplume

Il s’agit du troisième projet rap pour Raplume, après « Le chant des oiseaux » en 2020 et « Le soleil se lèvera à l’Ouest » en octobre dernier. Le média avait marqué les esprits en révélant la tracklist de leur précédent projet musical, qui incluait des artistes tels que Ziak, Kerchak, Niaks, Lesram, 1PLIKE140, Green Montana, Mademoiselle Lou, Capitaine Roshi, EDGE, Rounhaa, Sean, Leith, So La Lune, Bendo Z, Da Uzi, B.B Jacques, Zamdane et Pomme. 

Une tracklist très diversifiée, mêlant des rappeurs de la « New Wave » comme Rounhaa à des rappeurs plus expérimentés comme Da Uzi, ainsi qu’une variété de styles musicaux, allant de la drill avec Ziak à un style plus poétique avec BB Jacques en passant par la jersey de Kerchak. Cette diversité a contribué au succès de ce projet, et nous espérons en retrouver autant dans les deux nouveaux EP.